(x86)\Java\
jdk1.5.0_06\bin\java.exe »
« Oracle SQL Developer » s’ouvre alors.
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Cliquez sur « Oui ».
Puis « OK ».
Sélectionner tous les types de fichiers à associer à « Oracle SQL Developer » puis cliquer
sur « OK ».
Lorsque le logiciel « Oracle SQL Developer » s’ouvre, vous devrez créer une connexion.
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Cliquez droit puis « Nouvelle connexion ».
On peut créer plusieurs connexions. Pour la connexion à « Oracle SQL Developer » vous
devez indiquer le login et le mot de passe donnée pour attaquer la base de données. Par
exemple, pour la base Papyrus, nous avons les utilisateurs par défaut suivant : SYS,
SYSTEM, DBSNMP, SYSMAN. Le mot de passe correspond à celui mentionné lors de la
création de la base.
Vous pouvez tester votre connexion. Attention, ici on utilise « Papyrus » comme nom de
connexion. Puis cliquez sur « Enregistrer ».
Une fois enregistrée, connectez-vous. À la connexion, on retrouve notre table
« maTableTest » que nous avions finalement conservée.
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On retrouve également notre utilisateur « Alexandre ».
À propos des accents
Pour « Oracle SQL Developer », c’est dans la base de registre que cela se joue. Assurez-
vous d’avoir la valeur NLS_LANG=FRENCH_FRANCE.WE8MSWIN1252 dans l’entrée
HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\ORACLE.
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Créer la base de données
Les fichiers de données constituent l’ensemble des informations (système et utilisateur) de la
base de données. Ils sont regroupés par type en Tablespaces.
Le Tablespace est l’unité logique de stockage, composé d’un ou plusieurs fichiers physiques.
Une base de données comporte au minimum deux fichiers de données appartenant à deux
Tablespaces réservés à Oracle :
- SYSTEM
- SYSAUX
Ils ne doivent contenir aucune donnée applicative. Une base de données comportera donc
d’autres fichiers de données appartenant à d’autres Tablespaces. La variable d’environnement
ORACLE_SID fait référence à l’instance en cours de traitement pour l’administrateur de la
base de données. Les fichiers de journalisation consignent les modifications apportées aux
données, via les instructions INSERT, UPDATE ou DELETE.
La notion de schéma
Le schéma dans Oracle désigne l’ensemble des éléments qui appartiennent à un utilisateur.
Ces éléments sont :
- Les tables
- Les vues
- Les synonymes
- Les index
- Les séquences
- Les programmes PL/SQL (procédure, trigger, fonction et package)
Chaque utilisateur référencé dans la base de données a un schéma qui lui est associé à la
création de l’utilisateur. La notion de schéma en Oracle rejoint la notion de base de données
utilisateur dans d’autres SGBD comme SQL Server par exemple.
Un utilisateur peut faire référence à un schéma que s’il est habilité à le faire, gestion des
droits sur les objets.
Règle de nommage
Un nom de structure Oracle (tablespace, table, index…) doit être composé de la manière
suivante :
- 30 caractères maximum,
- Doit commencer par une lettre,
- Peut contenir des lettres, des chiffres et trois caractères spéciaux (_$#),
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- N’est pas sensible à la casse,
- Ne doit pas être un mot réservé Oracle.
Création de la base de données sous Oracle
Pour créer une base de données, il s’agira plus exactement d’une instance, vous pouvez utiliser
l’Assistant Configuration de base de données que nous avons présentée dans le chapitre précèdent.
Cet assistant vous permet de créer une base de données, configurer des options pour une
base existante, supprimer une base de données et de gérer des modèles de base de données.
Une fois lancé, il vous suffit de suivre les différentes étapes.
Vous pouvez également créer la base de données en utilisant le langage PL-SQL. PL/SQL
(sigle de Procedural Language / Structured Query Language) est un langage procédural
propriétaire créé par Oracle et utilisé dans le cadre de bases de données relationnelles. Il a
été influencé par le langage Ada. Il permet de combiner des requêtes SQL et des instructions
procédurales (boucles, conditions...), dans le but de créer des traitements complexes destinés
à être stockés sur le serveur de base de données (objets serveur), par exemple des
procédures stockées ou des déclencheurs.
Les dernières évolutions proposées par Oracle reposent sur un moteur permettant de créer et
gérer des objets contenant des méthodes et des propriétés. Ce langage est composé
d’instructions, réparties dans de 3 catégories distinctes :
- DML : Data Modification Language, soit langage de manipulation de données. Dans cette
catégorie, s’inscrivent les instructions telles que l’instruction SELECT ou encore les
instructions qui nous permettent la création, la mise à jour et la suppression de données
stockées dans les tables de la base de données. Il est important de retenir que le DML sert
simplement pour les données, et en aucun cas pour la création, mise à jour ou suppression
d’objets dans la base de données Oracle.
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- DDL : Data Definition Language, soit langage de définition de données. Les instructions de
cette catégorie, permettent d’administrer la base de données, ainsi que les objets qu’elle
contient. Elles ne permettent pas de travailler sur les données.
- DCL : Data Control Language, soit langage de contrôle d’accès. Cette catégorie
d’instructions nous permet de gérer les accès (autorisations) aux données, aux objets SQL,
aux transactions et aux configurations générales de la base.
Ces trois catégories combinées permettent que le langage PL-SQL prenne en compte des
fonctionnalités algorithmiques, et admette la programmabilité. Le PL-SQL est non seulement
un langage de requêtage, mais aussi un vrai langage de programmation à part entière. Sa
capacité à écrire des procédures stockées et des déclencheurs (Triggers), lui permet d’être
utilisé dans un environnement client de type .NET, au travers d’une application en C# ou en
VB.NET ou même en Java.
Création de tables
Nous avons 3 possibilités pour créer les tables qui composeront notre base de données.
- Avec Power AMC
- Manuellement
- Par le code
Une table est un ensemble de lignes et de colonnes. Pour créer une table, il faut définir à
partir d’une analyse :
- Des colonnes avec leur format d’utilisation (type)
- Des contraintes sur ces colonnes.
Sur une table on peut définir jusqu’à 1000 colonnes.