Les Origines Des Eaux De Source Dans Le Monde by Mohammad Amin Sheikho - HTML preview

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Sa jeunesse et un aperçu sur ses œuvres

Pour son honorable lignée qui remonte au Grand Messager de Dieu MOHAMMAD (PBSL), il eut le privilège de côtoyer les grandes personnalités du pourvoir de l’Etat de Turquie à cette époque, et ainsi sa famille a pu trouver une résidence au quartier Sarouja qui s’appelait « Petit Istanbul), la résidence des hommes d’état Turcs à cette époque. Il avait aussi la possibilité d’étudier à la Faculté Ottomane Royale d’Amber à Damas.

Il acheva ses études à l’âge de dix-huit ans comme officier de police. Il dépassa ses collègues par sa bravoure, sa confiance, son ardeur au travail et sa persévérance. Il dirigea plusieurs commissariats de police à Damas et devint le directeur de toute la ville. Il fut un exemple, car aussitôt qu’il s’installait dans son poste de commandement, la paix et la sécurité revenaient dans son ressort territorial.

Il était l’œil éveillé et la flèche indubitable dans le carquois de l’Etat. Chaque fois qu’il y avait un crime dans le pays, c’est à lui qu’on faisait généralement appel. Quand la peur, le meurtre et la criminalité envahirent la région, il était l’ultime espoir qui écarta le danger et libéra le peuple.

Lorsque l’Etat de Turquie amorça la décadence, et que le flambeau de l’Islam s’estompait, la corruption et le chao envahirent tout le pays jusqu’à ce que le crime atteignît un niveau insupportable, la vie rendue difficile et les jours entourés de danger, l’obscurité de la nuit horrible, il n’en était pas question à Damas et sa banlieue, car la sécurité y prévalait grâce à un œil vigilant et un cœur miséricordieux dédié à la paix.

Il affrontait avec courage et hardiesse les tempêtes des criminels dans son travail, et il a assiégé plusieurs guérillas et arrêté leurs leaders. Toutes ses actions furent couronnées de succès et d’appui au point où il fut surnommé « Aslan », qui signifie « le lion », pour son audace à affronter les difficultés. Pour sa confiance en Dieu, il était le seul officier qui se dressa contre l’injustice et le terrorisme à tel point que les criminels et les voleurs craignant sa bravoure, se rendaient à lui, s’excusant et demandant son indulgence.

Ainsi, il avança en grade et parcourut les commissariats jusqu’à ce qu’il fût nommé directeur de la cité de Damas, qui compte des entrepôts et des prisons. Il demeura à cette fonction pendant une très longue période, obtint beaucoup de gloires et faisant montre d’une bravoure que Damas n’avait jamais connue auparavant. Avec beaucoup d’audace, il libera des milliers de prisonniers en attente de peine capitale, puis les introduisit dans les rangs des défenseurs de la nation contre l’ennemi infidèle. Son action fut la cause de la suppression des potences qui avaient été plantées par Jamal Pacha, le massacreur, sur les places des marchés et les quartiers du pays pour étrangler des centaines de personnes chaque jour. Pour cette raison, il fut exposé plusieurs fois à la mort. Ainsi, Allah le sauva par Sa Grandeur, Sa Miséricorde et Son Assistance.

Pendant le mandat Français, en tant que responsable de la sécurité civile, il avait repris ses fonctions de directeur de district ou chef d’un poste de police jusqu’à la grande révolution Syrienne. Grâce à son amour pour Dieu, et son noble désir de servir son pays, il était le fer de lance des révolutionnaires et l’aorte de la révolution. Son sceau était entre ses mains fidèles. Il inquiéta les forces Françaises par sa prouesse à changer la défaite en victoire et à donner aux révolutionnaires le plus grand contrat d’armement entre la France et la Grande Syrie. Il remit dans la nuit aux révolutionnaires ces armes que la France avait stockées au château d’Anjar au Liban. Le Général Catro, le gouverneur de la Syrie à l’époque, perdit son esprit et ordonna que M. Mohammad Amin soit exécuté, mais le Tout-Puissant le sauva ainsi que son assistant, et il devint pour eux un homme digne de confiance malgré leur erreur de jugement.