A. K. John dit Al-Dayrani est né le 24 juillet 1934. Par la grâce de Dieu, il est issu d’une famille d’érudits. Son père, le Cheikh Mohammad Dayrani (que Dieu lui accorde sa miséricorde), spécialiste des hadiths fait ses études (comme mourides aspirant) chez le célébrissime Cheikh Badrou Dine Housseini (que Dieu lui accorde sa miséricorde).
Pétri dans le moule de son père, il est comme prédestiné à devenir un grand religieux. Dès son jeune âge, il commence à apprendre tous les livres écrits par son père. Sa rencontre avec Mohammad Amin Sheikho (que Dieu bénisse son âme) pendant ses années de lycée crée en lui un déclic. Il reste sous sa tutelle académique près d’une décennie, des années à jamais gravés dans sa mémoire. Il dit avoir appris plus auprès de lui qu’à l’université d’où il est sorti bardé de diplômes (dix au total). « Tout ce que j’ai comme savoir, je l’ai reçu de mon guide, son Eminence Mohammad Amin. … ».
Dayrani qui éprouve le sentiment d’être le dépositaire d’un savoir générateur de sagesse et par conséquent du bonheur humain va se décider à mettre à la disposition du monde musulmans et des non musulmans, le prestigieux héritage de Mohammad Amin Sheikho, c’est la matière des ouvrages qu’il publie. Pour la postérité, il a mis en forme le savoir qu’il a reçu de son éminent professeur, lequel a passé au crible de la raison de nombreux sujets dans plusieurs domaines de connaissances. Il a ainsi pu démontrer que la prononciation du nom de Dieu pendant l’abattage désinfecte les bactéries de la viande de l’animal, diminue les douleurs de la bête et protège contre les maladies incurables comme la vache folle ou la grippe aviaire.
Il a mis d’avantage en lumière le hijama (la saignée), une méthode thérapeutique forte efficace qui permet de vaincre même les maux déclarés incurables.
Avec 55 ouvrages déjà publiés par A. K. John sur les enseignements de Mohammad Amin Sheikho, on ne parle plus de l’un sans penser à l’autre. Les deux noms vont ensemble.