La vie est toujours une recherche d’opportunités
Etant avec les paraplégiques de cet hôpital de Buenos Aires, j’ai pensé :
Il y a ceux qui portent des amulettes.
Ceux qui font des promesses.
Ceux qui implorent de regarder le ciel.
Ceux qui croient aux superstitions.
Et il y a ceux qui continuent à courir quand leurs jambes tremblent ou manquent.
Ceux qui continuent à jouer quand l’air est fini.
Ceux qui continuent à se battre quand tout semble perdu.
Comme si ce n’était jamais la dernière fois.
Convaincue que la vie elle-même est un défi.
Souffrir.
Mais ils ne se plaignent pas.
Parce qu’ils savent que la douleur passe.
La sueur sèche.
La fatigue se termine.
Mais il y a une chose qui ne va jamais disparaître :
La satisfaction de l’avoir atteint.
Dans leur corps, il y a la même quantité de muscles.
Dans ses veines coule le même sang.
Ce qui les rend différents, c’est leur esprit.
La détermination pour atteindre le sommet.
Un sommet qui n’est pas atteint en surpassant les autres.
Mais surpassant soi-même.