Legends, Tales and Poems by Gustavo Adolfo Bécquer - HTML preview

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XLII[1]

 

Cuando me lo contaron sentí el frio
De una hoja de acero en las entrañas,Me apoyé contra el muro, y un instante
La conciencia perdí de donde estaba.
  Cayó sobre mi espíritu la noche;
En ira y en piedad se anego el alma...
¡Y entonces comprendí por qué se llora,
Y entonces comprendí por qué se mata![2]
  Pasó la nube de dolor... con pena
Logré balbucear breves, palabras...
¿Quién me dió la noticia?... Un fiel amigo...
¡Me hací un gran favor!... Le dí las gracias.

[Footnote 1: This poem is composed entirely of hendecasyllabic verses, of both classes. The even verses have the same assonance throughout.]

[Footnote 2: Compare Alfred de Mussel's description of a similar experience of his own, after his rupture with George Sand, which occurred in Venice in 1834 during the Italian journey.

Lamartine, c'est la, dans cette rue obscure,
Assis sur une borne, au fond d'un carrefour,
Les deux mains sur mon coeur, et serrant ma blessure,
Et sentant y saigner un invincible amour;
C'est là, dans cette nuit d'horreur et de detresse,
Au milieu des transports d'un peuple furieux
Qui semblait en passant crier à ma jeunesse:
"Toi qui pleures ce soir, n'as-ta pas ri comme eux?"
C'est là, devant ce mur, où j'ai frappe ma tete,
Où j'ai posé deux fois le fer sur mon sein nu;
C'est là, le croiras-tu? chaste et noble poète,
Que de tes chants divins je me suis souvenu.

                Lettre à Lamartine.]