Les Origines Des Eaux De Source Dans Le Monde by Mohammad Amin Sheikho - HTML preview

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Rencontre de Sir John G. Bennett avec L’Erudit Mohammad A. Sheikho

Durant son service, l’Erudit et Eminent Mohammad Amin Sheikho avait un ami d’une classe sociale élevée qui avait une grande importance pendant le mandat français en Syrie. C’était un prince au nom d’Abdoul Majid Haydir.

Ce prince était d’une position distinguée, d’une grande réputation, intelligent et bien éduqué. Il n’avait laissé aucun domaine scientifique, littéraire ou social sans en avoir la maîtrise. Il était un membre de la famille de Chérif Hussein dans le Hedjaz (Arabie Saoudite), un descendant des Hachémites dont la lignée remonte jusqu’au Prophète Mohammad (pbsl).

La France voulait installer Abdul Majid Haydir comme roi de Syrie, suivant l’exemple de la Grande Bretagne qui avait installé le roi Fayçal en Iraq et le roi Abdallah en Jordanie. Cependant, pour des raisons politiques, il devint plutôt l’ambassadeur de Jordanie à Londres. Dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, il rencontra Sir John Bennett. Au cours d’une réunion dont prirent part le prince Abdul Majid Haydir et sir John Bennett, la conversation suivante eut lieu:

Sir John Bennett: Prince Haydir, j’ai une question qui m’a embarrassé depuis longtemps. Depuis quarante ans, je fais des cherches, des enquêtes et des investigations, mais sans résultats. Je n’ai jamais trouvé une réplique convaincante ni une réponse concluante. Le monde est-il incapable de découvrir cette vérité?

Prince Haydir: Je sais que vous êtes perdus dans une recherche persistante. Je sais qui peut répondre à vos préoccupations, et lever l’ambigüité des interrogations puis découvrir la vérité. Je suis sûr et certain de ce que je dis.

Sir John Bennett: Qui est ce grand homme qui pourra étancher ma soif? Qui est celui qui dévoilera mes questions? Au cours de mes voyages à travers les grands pays du monde, je n’ai jamais rencontré un philosophe, un savant sans lui poser ces questions. Mais jamais de réponse, et je suis toujours rentré déçu.

Prince Haydir: Vous atteindrez votre objectif au Moyen-Orient, à Damas.

Sir John Bennett: En Orient? A Damas? Et ce n’est que là que je peux trouver quelqu’un qui répondra à ma question?

Prince Haydir: C’est certain ce que je vous dis. Si vous voulez réellement trouver une réponse à votre question, vous ferrez mieux de vous rendre en Syrie. Là se trouve une grande cité appelée Damas où réside un grand homme en dehors de qui personne ne répondra à votre question.

Sir John Bennett: Je suis prêt à aller à sa rencontre immédiatement.

Carte de la République Arabe de Syrie

En fait, à la suite de leur conversation, Prince Haydir téléphona à son ami en Syrie et l’informa de l’arrivée imminente de Sir John Bennett. Immédiatement Sir appela l’aéroport et réserva une place dans le premier vol en direction de Damas.

L’avion décolla, traversa pays après pays en fendant les nuages avec à son bord Sir John, mais celui-ci demeura déconnecté des autres passagers, des bruits et des turbulences de l’appareil. Dans son fort intérieur, il se pose de nombreuses questions: Qui est ce grand homme? D’où lui vient cette connaissance?

Il se fit des images de ce grand homme en se posant ces questions: Est-il actuellement à Damas? Est-il là présentement? Existe-il réellement? Quelle merveille!

L’avion atterrit à l’aéroport et le pilote annonça l’arrivée à Damas. Sir John Bennett se réveilla de ses spéculations et visions, puis se dirigea vers l’hôtel Palace de l’Orient qui, il n’ya pas longtemps, accueillait les étrangers à cause de sa somptuosité.

L’Eminent Erudit Amin Sheikho se rendit à l’hôtel accompagné d’un nombre de ses disciples pour assurer la traduction de leur conversation.

A l’hôtel, l’Eminent Erudit Amin Sheikho accueillit chaleureusement son hôte, puis après s’être installés, il demanda à son invité de poser ses questions librement. Durant leur discussion, les deux sommités découvrirent qu’ils s’exprimaient en langue Turque. Cela rendit l’atmosphère plus détendue et compréhensible, ils se départirent des traducteurs, et Sir John exprima ses préoccupations.