Les Origines Des Eaux De Source Dans Le Monde by Mohammad Amin Sheikho - HTML preview

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Extrait du livre « Voyages dans les pays islamiques » - John G. Bennett

A propos de cette rencontre, Sir John Bennett dit dans son livre:

_ En fait, j’étais très content parce que cela m’a montré qu’Amin lui-même est un « bien-aimé d’Allah. »

_ Nous avons tout d’abord parlé du travail spirituel, et j’étais très satisfait de la manière dont il a résolu les difficultés que je rencontrais. En fait, il a mis son doigt sur le grand déficit dans mon travail spirituel que je souhaitais remédier depuis longtemps. Je n’ai plus de doute qu’Amin connaît ce travail et qu’il est capable de transmettre son enseignement à ses disciples. De même, je suis obligé de reconnaître les restrictions de sa vision du monde. En écoutant les explications d’Amin bey sur le travail spirituel, je suis émerveillé ; il est un véritable maître. Non seulement il a atteint cette réalité pour lui-même, mais aussi il peut montrer aux autres le chemin et leur donner la force et le courage de le suivre.

_ J’ai observé attentivement les mourides et j’ai vu qu’ils sont vraiment impressionnés par ce qu’ils entendent. J’ai été informé par la suite qu’ils ont tous fait des études secondaires et que la plupart ont été à l’université. Environ un tiers d’entre eux sont des enseignants du secondaire ou d’universités. Je le dis parce qu’il est important de constater que ces mourides ne sont pas des ignorants paysans, mais des hommes qui ont au moins des connaissances sur la pensée occidentale. En fait, ces mourides dans tous leurs actes, se conforment à leur doctrine. Amin Bey se faisait beaucoup d’ennuis pour moi, c’est réellement un homme de bien. Le dicton qui dit que le maître est connu à travers ses élèves se vérifie chez lui, car tous ceux que j’ai rencontrés ont un amour et une sincérité mutuels.

_ N’importe comment, cette nuit, il a dit qu’il n’échangera pas la joie de m’avoir rencontré contre « tout Londres et l’Amérique. » Il a déclaré que désormais nous sommes des frères et que je peux partir à Londres, mais son cœur sera avec moi.

_ Il doit avoir parlé de moi à ses disciples en termes assez forts, à juger par le respect qu’ils manifestent à mon endroit. En effet, il a déclaré cette nuit devant la majorité d’entre eux que dans tout Damas, il n’y a aucun musulman aussi proche de Dieu que moi!

_ Comme exemple de la foi de ses mourides en lui, je cite ce qu’un d’eux me dit à propos d’un rêve qu’il eut il ya un an – juste à la fin des dix années d’apprentissage au près d’Amin Bey qu’il appelle toujours « mon guide ». il rêva qu’il était assis sur sa cour comme tous les vendredis avec quelques mourides, enseignant le Coran. Pendant qu’il parlait, un jeune homme très beau arriva et prit place à la droite d’Amin Bey. Le mouride continua: « j’ai su intuitivement que c’était notre Prophète (pbsl). Il commença à nous expliquer le sens du mot « taqwa » que la plupart des oulémas (savants religieux) définissent comme « crainte de Dieu». Il dit que la taqwa est l’état qui est atteint dans la prière lorsque l’âme s’offre entièrement à Dieu, Qui alors ouvre ses yeux et lui permet de voir la réalité du bien et du mal. Dans cet état de vision, l’âme ne peut commettre aucune mauvaise action. En écoutant ces explications, je ressentais la joie, parce que notre guide nous a dit exactement la même chose. J’ai donc su que notre guide est un vrai maître, car on nous a enseigné que la vision du Prophète est authentique puisque le diable ne peut jamais prendre l’image du Prophète pour tromper les hommes. De plus, il est évident que cette explication lui a été inspirée de Dieu.

_ Et pourtant, malgré cela, cet homme est digne de foi auprès de ses mourides. C’est un homme totalement hors du commun, toute personne qui l’aura connu autant que moi ne pourra probablement douter de la réalité de ces impulsions de foi, d’espérance et d’amour qu’il possède.

Sir John Bennett embrassa l’Islam et passa 19 jours à accomplir les rites relatifs à sa nouvelle foi. Ensuite il rentra en Grande Bretagne et commença à dispenser les cours mettant en exergue la grandeur de cet homme ainsi que les preuves scientifiques. Ces enseignements furent suivis par des professeurs d’universités de Grande Bretagne et d’Amérique.

Avant de partir pour la l’Angleterre, et demanda au Grand Savant de l’accompagner:

Sir John Bennett: Amin Bey, voulez-vous m’accompagner en Grande Bretagne? Si vous acceptez, vous aurez l’opportunité d’occuper n’importe quel poste que vous voudrez. En Angleterre, votre connaissance sera appréciée et on vous donnera tout ce que vous désirerez. Qu’en pensez-vous?

Notre Savant s’excusa en disant:

Eminent Amin Sheikho: Il est vrai que vous allez tout me donner sur cette terre, mais quelle est la garantie pour l’au-delà? Me le garantissez-vous?

Sir John Bennet comprit que le départ du Savant était impossible. Il essaya avec le fils d’Amin Bey pensant que si l’enfant quitte, le père le suivra, mais en vain.

Sir John Bennett quitta Damas seul, par voie terrestre et passant par la Turquie où il rencontra un certain nombre de savants musulmans. Ils s’entretinrent pendant longtemps, puis il leur demanda de lui explique le verset 15 de la sourate 22, Al-Hajj (Le Pèlerinage), « Quiconque pense qu’Allah ne l'aidera pas dans ce monde et dans l’au-delà, qu'il envoie une raison au ciel, puis qu’il cesse, et verra si son plan fait disparaître ce qui l’enrage. »

Ils lui répondirent que celui qui pense qu’Allah ne l’aidera pas doit tendre une corde à son plafond et s’y pendre pour voir si après cela ce qui l’enrageait sera écarté. Ils déclarèrent que cela est écrit dans les plus illustres interprétations.

Sir John Bennett devint confus et directement, il informa notre Savant de ce qui lui est arrivé en Turquie, puis lui demanda d’interpréter ce verset.

Notre grand Savant lui envoya la réponse suivante avec le sens correct du verset comme stipulé dans le Saint Coran.

Eminent Amin Sheikho: Si vous vous conformez aux instructions de Dieu en restant charitable, Il vous écartera les soucis et les chagrins ; suivez cette voie et vous serez heureux. Me direz-vous: pourquoi Dieu m’inflige-t-Il les malheurs? Imaginez un père dont le fils est malade, doit-il tout faire pour le soigner ou non? Dieu est Miséricordieux et Bienveillant. Si vous tombez malade, devez-vous chercher à vous soigner ou pas?

« Quiconque pense qu’Allah ne l'aidera pas dans ce monde et dans l’au-delà… »: Cela fait référence à toute personne qui pense qu’Allah ne lui accordera pas sa faveur, sa guidance ou du bien. « …qu'il envoie une raison au ciel… »: Il lui revient de poser des actes nobles et de valeur ; en aidant les autres et multipliant les actes de charité. « …puis qu’il cesse… »: C’est-à-dire cesser les mauvaises œuvres. L’on doit renoncer au mal et arrêter de causer du tord à autrui, « …et verra si son plan fait disparaître ce qui l’enrage. »: le sens ici est que quelqu’un peut devenir courroucé parce qu’il sent qu’Allah ne l’aide pas, mais cela est causé par ses actes: s’il fait du bien et abandonne le mal, cela ne le protégera-t-il pas de ces adversités? S’il se conforme à ces recommandations, il verra ses conséquences. Ainsi, son bon comportement ne pourra-t-il pas le mettre à l’abri des ennuis? Allah ne le soulagera-t-Il pas de sa souffrance?

Son Créateur est Miséricordieux ; s’il tombe malade, le soignera-t-Il ou non? S’il tombe dans le désespoir en pensant qu’Allah ne le protégera pas des malheurs qui pourront le frapper dans ce monde et au jour du jugement dernier comme conséquence de ses mauvais actes, qu’il entreprenne n’importe quelle action qui le conduira au bien. Qu’il abandonne les actes vils et cherche la repentance. Ainsi, le plan d’Allah ne le mettra-t-il pas à l’abri des ennuis?

En somme, si quelqu’un veut une bonne part ici bas et dans l’au-delà, qu’il fasse la charité afin d’avoir les récompenses. L’on doit donc cesser de commettre des péchés et puis comprendre combien Allah est Bienveillant à son endroit et comment Il l’a couvert de Sa Grâce.

Lorsque Sir John Bennett arriva dans son pays, il évoqua dans son premier cours sa visite à Damas et sa rencontre avec notre Grand Erudit. Il fit l’éloge de cet honorable homme et affirma qu’il a entendu des nouvelles et vraies choses que la science et les scientifiques partout dans le monde ont été incapables de lui enseigner – il n’a jamais rien rencontré de similaire à ce qu’il a entendu et vu chez lui.

Les propos de Sir John Bennett ont été publiés dans les magazines Britanniques et Français et distribués dans le monde entier. Une édition parvint à Beyrouth et un étudiant de notre savant qui était docteur à l’Université Américaine eut une copie.

D’où provient le savoir scientifique de ce grand érudit? Il l’a obtenu de son Créateur, car il a consacré son esprit et s’est sacrifié corps et âme pour Ses créatures.