Mes chers amis ! Nous vous narrons les événements vécus par le brave jeune homme Mohammad Amin, le petit fils du Prophète (pbsl) afin que appreniez de ces histoires la vertu et la méditation. Elles vous aideront à cheminer avec la vérité, à vous diriger dans le droit chemin, à réussir et à rivaliser avec les premiers musulmans.
Dans cette histoire, le brave jeune homme a neuf ans. Il habite toujours leur noble maison arabe située dans le quartier al-Ward dans la ville de Damas. Mais, il n’y a plus dans cette maison que sa mère, son père ayant quitté ce monde depuis quatorze ans environ en y laissant une mère tendre et ses deux enfants, notre petit héros et son aîné germain.
Quelques années plus tard, son frère aîné fit ses adieux à sa mère et quitta la Syrie pour la ville d’Istanbul où il avait trouvé un nouvel emploi. Notre héros, Mohammad Amin, orphelin de son état, resta seul à la maison et fut l’unique fils aux côtés de sa mère. Il fut la prunelle de ses yeux. Elle ne pouvait supporter la vie sans lui. Les deux vécurent ensemble dans cette maison arabe du quartier al-Ward.
Un jour, alors qu’il jouait dans leur cour, une conversation entre sa mère et sa voisine attira son attention. Il y prêta l’oreille pour saisir tous ses détails.
« Si tel est le cas, nous ne pouvons en aucun cas le taire. » Voilà ce qu’il se dit.
Mohammad Amin avait appris à travers cette conversation entre sa mère et sa voisine que le vendeur des légumes verts du quartier avait tenu des propos peu courtois et contraires à la pudeur et à la morale à une femme. Cette dernière, était contrainte de passer devant sa boutique car, c’était l’unique voie menant à sa maison. Chaque fois que ce vendeur malicieux la voyait, il lui tenait des propos futiles et ignobles. Il portait atteinte à sa pudeur et persévérait dans le harcèlement.
Notre héros, alors jeune, ressentit une révolte qui le secoua intérieurement. Comment en serait-il autrement alors qu’il est le fils vertueux du quartier?
Inspiré par la bravoure et l’honneur, il prit quelques décisions urgentes pour résorber cette affaire grave: « Je dois tout d’abord confirmer personnellement ces propos. Malheur à toi, vendeur de légumes verts, s’ils sont vrais. »
Aussitôt, il alla contrôler la situation et surveiller ce vendeur de légumes. Le premier jour passa et il ne vit rien de tout ce qu’il avait entendu. Le deuxième jour passa, puis le troisième, il ne vit toujours rien de la sorte. Il continua à faire preuve d’une grande patience jusqu’à la fin de la semaine. Dans la soirée, il vit ce qu’il avait entendu. C’était donc vrai. Cette femme passait. Et une fois qu’elle était à côté de cette boutique, le marchand malicieux et dépourvu d’honneur lui adressa ses propos bas exprimant sa lâcheté. C’était le soir et la route était libre.
Quant à la pauvre femme, elle n’avait pas le choix, vu qu’elle ne pouvait pas s’inventer un autre chemin.
Mohammad Amin se dit: « Maintenant, j’ai vu et entendu. Tout ce que j’ai entendu à ton sujet était donc vrai. Malheur à toi. Je vais te donner une leçon inoubliable... »
Aussitôt, il retourna chez eux à une vitesse d’éclair et en revint quelques instants après avec la même vitesse, tenant une canne en main. Une fois devant la boutique, le vendeur de légumes verts jeta un regard sur lui. Mais Mohammad Amin l’interpela en premier:
« Ô toi, l’homme dépourvu d’honneur, de dignité, de magnanimité et de morale ! Ô toi la lie du peuple ! Comment as-tu l’audace d’offenser l’honneur d’une femme pure et noble? Insolent, malheur à toi ! » Il frappa la lampe avec sa canne et le verre vola en éclats. Et à une vitesse inouïe, il sauta sur l’étalage des raisins et se mit à les piétiner.
Le vendeur de légumes verts fut foudroyé par cette scène: « oooh ! Ooooh ! Seigneur ! Que... que... que fais-tu? Garçon que... fais-tu? »
Il se mit à courir dans sa direction pour tenter de l’en empêcher, mieux, pour le frapper, car il n’arrivait pas à croire à ce qui se passait. Mais, la révolte de la vérité dans le cœur de notre héros tardait à se calmer. Lorsque le vendeur s’empressa vers lui, il le roua de coups afflictifs au point de faire saigner son visage. Il faillit même le renverser à cause de sa fatigue et sa douleur.
Enfin de compte, il parvint à se soustraire de la miséricorde que le petit héros lui infligeait à l’aide de la canne. Il s’empara d’une caisse en bois avec beaucoup de peine et asséna notre héros avec. Mais, grâce à son agilité habituelle, celui-ci l’esquiva et revint à la charge en le rouant de coups et en piétinant un autre étalage de poires. Sidéré, le vendeur fut mis en déroute.
Comme l’éclair, notre héros prit la direction de leur maison lorsque les gens, ayant eu vent du scandale du vendeur de légumes, s’étaient rassemblés pour témoigner l’humiliation qu’il venait de subir. Son orgueil démoniaque venait d’être brisé, en plus, il venait de perdre sa marchandise. Cela devait lui servir de leçon afin qu’il ne retourne plus jamais à la bassesse.
Le héros, accompagné des signes de la victoire, rentra à la vitesse de l’éclair. Comment pouvait-il en être autrement alors qu’il venait de triompher en appliquant la peine prescrite par Allah sur ce pécheur singulier qu’il avait assommé, renversé et ensanglanté?
Le vendeur de légumes verts ressemblait à celui qui sort d’une bataille amère. C’était une leçon douloureuse et humiliante qu’il n’oubliera jamais dans sa vie. Mais, elle avait allumé en lui le feu de la haine. « Aïe ! Aïe ! Comment a-t-il pu m’atteindre? Comment? Moi qui suis un jeune, de surcroît le leader des jeunes? Avec quelle force un petit garçon a-t-il pu vaincre mes muscles solides? Pourquoi n’ai-je pas pu le saisir et le presser avec mes mains au point de le déchirer? Pourquoi? Aïe ma tête, aïe ! »
Chaque fois qu’il souffrait d’une blessure, d’une égratignure, d’une contusion, il oubliait son regret et sa haine. Mais, lorsque la douleur passait, il replongeait dans le regret. « Si j’essaie de prendre moi-même ma revanche, je vais me buter à l’écart d’âge qui est considérable. Il est petit et je suis grand. Que diront les gens? Par ailleurs, sa famille est riche. Je n’y peux rien. Ah ! Les gens m’ont humilié et m’ont couvert de honte. Quant aux jeunes, ils diront qu’un petit garçon t’a frappé, t’a démoli et t’a mis en déroute ! Toi qui te vantes de ta détermination et ta puissance parmi nous ! Quelle honte ! Quelle humiliation ! Ce garçon doit être un proche de la fille que tu as courtisée. Ah ! Ah ! »
Rappelons que ce vendeur de légumes était le caïd des jeunes du quartier. Il organisait des veillées quotidiennes chez lui en compagnie de ses amis jeunes.
« Je dois me venger et éteindre le feu qui brûle dans mon cœur. Mais comment? Il est petit et je suis jeune. Comment m’y prendre? Devrais-je laisser passer cette affaire? Non, je ne le laisserai pas. Je vais regrouper les enfants du quartier demain et je vais leur apprendre comment lui donner une leçon qui apaisera ma haine et le matera dans ce quartier. »
Le lendemain, il ameuta les enfants et leur dit: « Écoutez-moi jeunes gens... Connaissez-vous un orphelin répondant au nom de Mohammad Amin? Je voudrais que vous... » Il leur donna des instructions et leur promit des cadeaux si jamais ils exécutaient son plan et faisaient front commun contre le petit.
Quant à notre petit héros, depuis son enfance et son adolescence, eu égard à sa bravoure, dominait tous les enfants du quartier sans exception, grands comme petits. À tel point que tous ces enfants tramaient mille et un stratagèmes contre lui.
Au jour suivant, quand les rayons solaires caressaient le plancher de leur maison et ses plantes qui ornaient sa barrière élevée, le brave garçon sortit comme d’habitude pour se rendre à l’école. À son retour à la maison après l’école, les enfants armés de bâtons s’étaient massés dans la rue menant à sa maison, et l’attendaient comme le vendeur de légumes avait planifié.
Il rentrait en pressant les pas, avec son adresse, son agilité et sa fierté légendaires. Des pas fermes émanant de son honneur, de la grandeur de son âme et sa pureté. Lorsqu’il s’approcha de sa voisine, il vit une foule de garçons (ils étaient au nombre de vingt environ). Il vit le mal et la haine dans leurs yeux et sut qu’il y avait un stratagème ourdi contre lui. Aussitôt qu’il le saisit, il prit rapidement une décision.
Il s’élança tel un lion vers le dépotoir des cendres. Ils crurent qu’il allait leur jeter les pierres. Ils fixèrent ses mains du regard pour se protéger contre les pierres. Mais, ils avaient tout faux.
Sur ces entrefaites, il jeta la cendre ramassée au dépotoir dans les yeux de ceux qui étaient près de lui et les aveugla pour quelque temps. Tel un lion, il se jeta sur le plus proche et le déposséda de son bâton et commença à les rouer de coups avec agilité et une force foudroyante. Ils s’enfuirent vers la boutique du garant, ce malicieux vendeur de légumes. Ils furent tellement effrayés qu’il les mit en déroute et les poursuivit jusqu’aux confins du quartier. Il retourna chez lui sain et sauf, ayant triomphé dans les deux batailles et ayant exécuté l’injonction divine en punissant le pécheur et en appliquant la peine sur lui.
« Allah soutient certes ceux qui soutiennent Sa religion. »< Sourate al-Hajj : 40 > Allah soutient celui qui soutient la vérité et le fait triompher. Allah soutient son serviteur noble et honnête contre ce malicieux vendeur de légumes et mit en déroute le groupe d’enfants malicieux qui s’étaient pliés à l’ordre de ce pécheur.
Premièrement: Celui qui œuvre pour Allah Exalté soit-Il, aide l’opprimé et le soutient, Allah le guide, le soutient et le fait triompher sur celui qui veut lui nuire.
Deuxièmement: Quand j’apprends quelque chose, je n’entreprends aucune démarche sans avoir confirmé cela personnellement
Troisièmement: Celui qui se présente aux femmes dans la rue et leur tient un langage bas et vil est un homme ignoble et malicieux. Par conséquent, il doit être puni pour con comportement immoral.
Lorsque le brave garçon Mohammad Amin Sheikho écouta la conversation entre cette femme et sa mère au sujet de la provocation de ce vendeur de légumes verts, s’est-il levé aussitôt pour le frapper?
•- Il crut à l’histoire et directement, il se rendit chez le vendeur de légumes, le corrigea et le frappa
•- Bien qu’ayant écouté l’histoire de cette femme, il voulut d’abord confirmer sa véracité personnellement
Noble ... brave... implique... urgentes... âge…. loyal
Notre....... héros qui était encore en bas......... avait ressenti en lui une révolte qui secoua son.......... cœur. Il ne pouvait en être autrement, car il était le fils obéissant du quartier. Il prit quelques décisions..........
Pour résorber cette affaire grave, une chose qu’.......... la bravoure et l’honneur.
4-Choisis la réponse juste à cette question et réécris-la
Le brave garçon prit le dessus sur le vendeur de légumes verts parce que:
•-Les proches du brave garçon étaient forts
•-Parce que les gens avaient aidé le jeune garçon
•-Parce que Allah Exalté soit-Il l’avait soutenu vu qu’il était venu en aide à cette pauvre femme
Le croyant........ l’injuste.......... une loi immuable
......................... a un temps au cours duquel il est humilié
......................... soutient la vérité et se range du côté de l’opprimé
......................... stipule qu’Allah Exalté soit-Il soutient celui qui soutient Sa religion
1-Le brave garçon a passé combien de jour à surveiller ce vendeur de légumes pour confirmer par lui-même la véracité des propos de cette femme?
2-Qu’a dit le brave garçon au malicieux vendeur de légumes avant de le rouer de coups?
3-Quel fut l’aspect de ce malicieux vendeur de légumes après avoir reçu les coups afflictifs?
4-Commente cette parole du Très-Haut: « Allah soutient ceux qui soutiennent Sa religion »
5-De qui le brave garçon Mohammad Amin Sheikho est-il descendant?