CHAPITRE 11
Dans l'unique pièce se trouvait exactement trois lits superposés d'une personne. Ils consistaient en une planche de bois surmontée d'une bonne épaisseur de foin. Au fond, près d'une table et trois chaises, une ouverture étroite laissait filtrer la lumière. La table était déjà dressée pour trois convives avec assiettes et timbales en bois, comme si Omnia les attendait. Une odeur de pin sylvestre flottait dans l'air. Le bois craquait sous la chaleur du soleil. L'atmosphère reflétait un coté spartiate mais chaleureux.
Bruno, se sentant déjà chez lui, s'assit sur l'un des lits et tâta le matelas végétal du bout du postérieur, il semblait relativement moelleux.
Un moment après, ses deux camarades passèrent la tête par la porte et entrèrent les bras chargés de provisions.
" Nous avons même trouvé des légumes un peu plus loin, s'écria Marc-Antoine enthousiaste.
- Nous les avons nettoyés dans le ruisseau ", ajouta Cyrille.
Affamés après les événements de la journée, ils s'installèrent à table et partagèrent les légumes crus et les fruits ramassés.
Une fois repus, ils s'allongèrent chacun sur un lit autant pour se relaxer que pour réfléchir à se qu'ils venaient de vivre.