CHAPITRE 17
Au bout d'un moment, Bruno se leva pour s'approcher doucement de son camarade. Il fût surpris de ressentir ses émotions avec tant d'intensité. Il y avait chez Marc-Antoine de la tristesse, de l'angoisse mais aussi de l'espoir.
L'autre eût un mouvement de recul voulant certainement garder pour lui son ressenti personnel.
" Ne t'en fait pas, nous sommes deux, nous allons nous épauler.
- Je sais, mais ...
- Tu crains que je perce ta carapace ? " Plaisanta Bruno.
Pour toute réponse il ressenti l'angoisse s'accroître chez son ami.
" Tu peux lire en moi aussi." Ajouta-t-il avec un air entendu.
Il ressenti un léger soulagement provenant de son acolyte mais le sentiment de gêne était toujours présent.
Il se recula pour préserver leur intimité.
* * *
Dans le monde où elle était coincée, épuisée par l'angoisse et ayant perdu tous repères, Cyrille se blottit sur sa paillasse en position fœtale et finit par s'endormir.