Omnia - Les Frontières du Possible by Billy J. Burton - HTML preview

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CHAPITRE 18

Les garçons, mus par la curiosité, commencèrent à explorer leur environnement. Ils se tenaient légèrement éloignés pour être plus à l'aise et ne pas être témoin des émotions de l'autre.

Bruno émit un petit sifflement d'admiration en découvrant la salle de bain. Elle se composait d'une large douche à l'italienne, de toilettes à la japonaise avec le petit jet nettoyeur, d'une double vasque en marbre sur laquelle trônaient moult savons, eaux de toilette et parfums pour homme, le tout devant avoisiner les 20m2.

Une odeur subtile et agréable s'en dégageait.

Attiré par le bruit, Marc-Antoine passa la tête dans l'embrasure de la porte.

" Les toilettes, c'est moi, remarqua-t-il en souriant.

 - J'ai toujours trouvé que tu avais une tête de chiottes, repris Bruno d'humeur blagueuse.

 - Hein ? Tu veux que je te les montre de plus près ? " Repris l'autre sur un ton faussement offensé tout en lui enserrant la tête avec son bras droit.

Tout deux luttaient pour la forme en s'esclaffant, la retenue des premiers temps laissant place à la complicité. Quand ils furent fourbus ils s'assirent sur le sol en rigolant.

" Qu'est-ce que tu voulais dire par là ? interrogea Bruno.

 - Pour les WC ? Et bien, ils sont japonais.

 - Bizarre, mais quel rapport avec toi ?

 - Ce monde est sensé faire apparaître les choses que nous aimons ou dont nous avons besoin. C'est moi qui adore les toilettes à la japonaise."

Bruno en resta interdit, puis poursuivit :

" Moi, c'est la douche à l'italienne et le marbre, ajouta-t-il en riant.

 - Allons voir ce que les autres pièces nous réservent ! "

Ils se précipitèrent vers la cuisine dont l'emplacement avait été repéré lors de leur recherche de Cyrille.

Cette salle était immense.

Au centre, trônait une table en chêne massif pouvant assoir une vingtaine de convives, des chaises à haut dossier du style moyenâgeux étaient alignées de chaque côté.

En total contraste, des appareils très modernes se trouvaient le long des murs : un four à chaleur tournante, des plaques de cuisson surmontées d'une hotte, un lave vaisselle, un frigo américain parfaitement silencieux, de grands placards, le tout baigné d'une forte luminosité.

Un sentiment d'étrangeté tenaillait les observateurs au premier abord, puis, à la longue, la majesté de la pièce aidant, tout semblait être à sa place et s'emboiter de façon harmonieuse.

Bruno, envahit par la curiosité, ouvrit le réfrigérateur et resta coi, pris d'un mouvement de recul.