Omnia - Les Frontières du Possible by Billy J. Burton - HTML preview

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CHAPITRE 19

Devant lui s'étalait un amoncellement de victuailles de toutes sortent.

Dans la porte : des sodas aux saveurs improbables (kiwis, fraises des bois, pomme vertes...) dont les noms étaient écrits en caractères japonais ; des œufs de cailles et d'autruches ; des beurres aux épices et variété de jus de fruits incroyable.

Dans la partie congélateur, de gros pots de crème glacée à l' américaine d'une dizaine de parfums différents s'alignaient pour le plus grand plaisir des gourmands.

Sur l'étagère du haut ce n'était que gâteaux au chocolat, tartes aux fruits, et crêpes du jour.

En dessous, steaks, pilons de poulets épicés, filets et sashimis de poisson se partageaient la place.

Dans les bacs du bas, les légumes frais se trouvaient d'un côté et les fruits rouges, les poires, les mangues, les ananas, les letchis ... de l'autre.

Marc-Antoine, lui, ouvrait les placards et s'émerveillait de toutes les pâtes fraîches et riz différents, des chips de légumes, des innombrables variétés de cookies et de gâteaux secs, de cakes, des étagères emplies de chocolats: aux noisettes, aux raisins, au riz soufflé, au caramel, à la liqueur...

Dans un endroit dédié on pouvait voir des petits pots en métal renfermant du thé pour connaisseurs : thés verts japonais, thés noirs chinois, thés blancs de bourgeons qui devaient coûter une fortune aux 100 grammes.

Toutefois, aucun café n'était visible, les garçons n'étant sans doute pas friands de ce met délicat.

" Comment va-t-on pouvoir manger tout ça avant que ça se perde ? s'inquiéta Bruno.

 - Pas besoin, je crois que tout va se conserver aussi longtemps que nous resterons ici.

 - Comprends pas !

 - Tout ce qui existe ici est fonction de nos désirs, je suis presque sûr que si nous mangeons une denrée celle-ci réapparaitra.

 - Noooooooon c'est dingue ! Tous les trucs japonais c'est toi, non ?

 - Oui certainement, dit-il en riant. Sauf si toi aussi tu aimes ça.

 - Pas trop, non. Les steaks c'est moi je pense.

 - Et moi, presque tous le reste, plaisanta Marc-Antoine dont l'humeur était au beau fixe.

 - Tu es partant pour un petit déjeuner à l'anglaise ?, Je meurs de faim !

 - Tu parles que oui ! "

Bruno, qui était débrouillard et connaissait un peu la cuisine empoigna une poêle et commença à faire des œufs brouillés aux lardons avec un des gros œufs disponibles.

Ils s'attablèrent, l'un en face de l'autre et dégustèrent le plat, agrémenté d'un thé, dans des assiettes en porcelaine de Limoges trouvées dans le vaisselier.

Pour le dessert, Bruno se coupa une tranche de mangue alors que son copain, moins à cheval sur la diététique, prétextant d'avoir besoin de glucose pour son cerveau, s'empiffra d'une grosse part de gâteau au chocolat.

Rassasiés, ils poussèrent leurs investigations jusque dans le salon.