Omnia - Les Frontières du Possible by Billy J. Burton - HTML preview

PLEASE NOTE: This is an HTML preview only and some elements such as links or page numbers may be incorrect.
Download the book in PDF, ePub, Kindle for a complete version.

 

CHAPITRE 24

Deux regards interrogatifs se tournèrent vers lui.

" Il y a tout un complexe sportif là dehors avec piscines, toboggans, jacuzzi, cours de tennis, mini-golf ... c'est dingue !

" Géant, trop cool ! " s'écria Cyrille qui avait momentanément oublié le stress des événements précédents.

- Nous savons maintenant qui a attiré tout ça." Remarqua Marc-Antoine un petit sourire en coin à l'attention de Bruno.

Tout deux suivirent celle qui était l'auteur involontaire de cette apparition grandiose et dont l'enthousiasme (trop rare) faisait plaisir à voir.

En effet, le site qui s'était matérialisé de façon concomitante avec sa venue dans ce monde laissa Cyrille sans voix. Il ressemblait presque exactement au lieu où elle avait partagé des vacances avec sa famille deux ans auparavant, à l'époque où tout allait bien.

A l'approche du grand bassin trois petites cabines d'essayage se dressaient sur le chemin. Elles affichaient le prénom d'un des trois futurs nageurs qu'elles invitaient à entrer par une porte largement ouverte. A l'intérieur un maillot de bain à la bonne taille attendait devant un petit placard qui pouvait servir à poser ses vêtements.

Il faut dire que tous les trois portaient encore le pyjama dans lequel ils s'étaient réveillés. N'ayant pas ouvert les armoires de leur chambre ils n'avaient pas remarqué les innombrables tenues qui leur étaient destinés.

Plus trop décontenancés par les surprises de ce monde, ils enfilèrent une tenue de bain sans trop y réfléchir.

Puis, Cyrille courut grimper au sommet du plus haut toboggan et s'élança la tête la première en criant sans aucune retenue. Son amerrissage fut accompagné de hautes gerbes d’eau irisées par le soleil.

Bruno sauta dans la partie la plus profonde, éclaboussant lui aussi les environs, puis après s'être ébroué tel un canidé chevelu, il fit signe à Marc-Antoine de le rejoindre en riant.

Ce dernier trempa un orteil pour vérifier la température de l'eau qui avoisinait les 25°, puis, satisfait, descendit doucement par l'échelle.

Alors qu'il effectuait quelques mouvements, il remarqua des petits stands le long de l'allée qui proposaient des ballons gonflables, des transats flottants, des bouées mais aussi des snacks de fête foraines et des boissons. Il suffisait de se servir, tout existait à profusion pour leur plaisir.

Cyrille, qui venait de glisser, une nouvelle fois, 30m plus bas dans un splash monumental se trouvait maintenant près des stands et commençait à lancer tout un tas d'objets flottants à ses amis.

S'encourue une bataille de ballons entrecoupée d'éclat de rires et d'invectivations joyeuses, les accessoires de plages bondissant de mains en mains, étant au passage parfois freinés par trois visages hilares, voire quelques pieds et postérieurs subrepticement emmergés à la suite d’une apnée volontaire.

Après cette débauche d'énergie, ils s'allongèrent sur des matelas gonflables se laissant flotter le temps de retrouver assez de courage pour aller dévorer des crêpes, des gaufres, des churros et des glaces agrémentés de fruits, chocolat et chantilly.

Chose étrange, à peine s'étaient ils assis sur les hauts tabourets des stands qu'ils étaient secs. Ils ne remarquèrent même pas ce détail tant ils s'efforçaient de goûter goulument à chaque saveur des mets qui se trouvaient à leur disposition.

Le cœur léger, ils entrèrent dans leur cabine pour changer de tenue. Dans chacune une penderie remplie de vêtements taillés spécialement pour eux avait pris place.

Après quelques commentaires pleins d'allégresse à l'égard des deux autres, chacun choisit de quoi s'habiller en fonction de son humeur du moment.

Cyrille enfila un jean et un T-shirt vert avec un tigre ainsi qu'une paire de baskets à la gloire d'une célèbre déesse grecque "à virgule".

Bruno choisit un pantalon de toile noir, une chemise unie bleue nuit et des tennis.

Marc-Antoine opta pour un ensemble jean, chemise hawaïenne, mocassins, casquette de base-ball et lunettes de soleil stylées.

Avec quelques années et centimètres en plus, un majordome anglais et une Ferrari Testarossa on aurait put le prendre pour un célèbre détective de série télévisée.

Ils entrèrent s'affaler sur le sofa.

Le soleil était maintenant beaucoup moins haut que depuis le début de leurs péripéties dans Omnia 2, Marc-Antoine le remarqua mais ne voulut pas tuer l'ambiance et se tut.