Omnia - Les Frontières du Possible by Billy J. Burton - HTML preview

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CHAPITRE 25

L'immense télévision dépourvue de câble attirait l'attention des trois compères.

Bruno qui était finalement revenu à la réalité après leur baignade idyllique, s'aventura à demander :

" Quand faudra-t-il passer cette satanée épreuve ?

- Eh bien, je ne voulais pas en parler tout de suite, mais le soleil est déjà plus bas, ça signifie que le monde commence à se désagréger." Répondit Marc-Antoine.

Cyrille, silencieuse les regardait converser avec un air renfrogné.

" On ferait mieux de la passer pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute, je ne me vois pas essayer de dormir en me disant que le pire est avenir." Suggéra Bruno.

En joignant le geste à la parole il s'approcha de l'appareil qui s'alluma de lui même sans crier gare. Il sursauta.

La voix familière s'éleva :

" Bruno Châlut puisque tu le désire il t'es possible de tenter d'accéder au Monde Spirituel.

 - Vous, vous nous écoutiez ?" Bégaya l'intéressé visiblement affecté ?

 - Sache que tout ce qui se passe, ce qui est ressenti et pensé, de par ce monde, est toujours porté à ma connaissance.

 - Mais qui êtes vous ?

 - Je suis tout ce qui est, je suis chaque pensée, je suis chaque émotion, je suis l'infiniment grand et l'infiniment petit, je suis la conscience de l'univers connu sous le nom d'Omnia, Le Tout."

Sur ce, les trois simples humains restèrent cois tout un moment regardant la télévision avec un émerveillement et une crainte mellée.

Puis, Cyrille qui était de nature rebelle s'exclama : " Ah ouais ? Elle sert à quoi la télécommande alors ? "

- Cyrille, Bernardine, Wang, comme tout ce qui est apparu depuis l'arrivée de vos consciences ici, il s'agit simplement d'un stratagème pour mettre les "visiteurs" à l'aise par la présence d'objets familiers dans leur environnement."

Tant tout cela paraissait irréel, personne n'eût le goût de se moquer du second prénom de leur camarade.

La surprise passée, Bruno, plein d'un courage renouvelé, s'avança comme un condamné qui a accepté son sort en prononçant :

" Très bien, je suis prêt, commençons "

Marc-Antoine acquiesça et vint se positionner près de son ami. Seule Cyrille, Bernardine resta où elle était.

Bruno alla la prendre par la main pour l'inciter à les rejoindre.